vendredi 12 mars 2010

COMMUNIQUE DU CSO

Madame, Monsieur,


Le Comité de Survie de l'Ostréiculture demande depuis octobre la tenue d'une réunion entre les politiques, les administrations et la profession pour que la crise que nous traversons soit comprise et que les aides adaptées soient mises en place rapidement.


Sans réponse à notre demande, nous avons lancé, en février, un ultimatum en menaçant de perturber le bon
 déroulement des élections régionales dans les principales villes du littoral français.


Le Ministre de l'Agriculture et de la Pêche, Bruno Le Maire, nous a écrit pour nous assurer que la réunion demandée sera organisée aussitôt après l'installation des Conseils Régionaux, soit en avril .

Hier, jeudi 11 mars, nous avons rencontré Monsieur Gilles DUFEIGNEUX qui est le Chef-adjoint du Cabinet de notre Premier Ministre François FILLON. Lors d'un entretien d'une heure, nous avons pu lui exposer la situation dans laquelle se trouve notre profession. Nous lui avons expliqué que les aides promises par l'Etat et les Régions étaient complètement inadaptées au mal qui touche notre production. Nous avons débattu sur notre vision d'avenir de notre métier.

Visiblement assez bien informé sur nos difficultés, il a bien enregistré toutes nos doléances, s'engage à les faire remonter à qui de droit. Il a clairement redit que l'Etat s'était rendu compte que l'aide devait porter sur 2 points :
- Accompagnement des entreprises sur la durée

- Recherche d'une huître résistante


Il nous a également assuré du soutien du Président de la République qui souhaite, par tous moyens, soutenir la filière ostréicole française.


Nous retenons donc bien cet engagement fort de l'Etat. Reste à savoir maintenant si les Régions voudront suivre...

Pour le moment, nous retirons toutes menaces de perturbation des élections régionales. Nous avons rappelé notre détermination à sauver coûte que coûte notre profession dans un contexte difficile à un moment, en plus, où les Préfets déclassent les zones de production...!


Nous avons bien précisé que nous ne laisserons pas de marge de manoeuvre trop large car le temps court vite et notre avenir dépend de la rapidité à laquelle les pouvoirs publics réagiront à nos revendications. La liste des actions possibles pour se faire entendre est grande et nous n'hésiterons pas à en faire usage si nécessaire.

Vous trouverez, ci-joint, le document qui a servi de base à notre entretien d'hier avec Monsieur Dufeigneux.


Nous continuerons à vous faire part des différentes avancées du CSO. Nous vous informons également qu'il nous arrive tous les jours des adhésions de toute la France, preuve d'une attente forte de la majorité des ostréiculteurs.


Merci de votre soutien. Continuez à fédérer autour de vous !





Le Comité de Survie de l'Ostréiculture.