mercredi 7 avril 2010

COMMUNIQUE DU C.S.O

Le 6 avril 2010. A TOUS LES OSTREICULTEURS DE FRANCE

De nombreuses réunions ou Assemblées Générales ont eu lieu ses dernières semaines dans tous les bassins de production de France. Récemment, lors des Assemblées Générales des Sections Bretagne Sud et Nord, le Président du Comité National de la Conchyliculture a indiqué que les SRC n’avaient pas vocations à être des syndicats.

Dans la période de crise que nous traversons, force est de constater que l’existence du Comité de Survie de l’Ostréiculture est donc devenue incontournable. Le nombre croissant d’adhésions venant de tous
 les bassins français le prouve. Nous avons l’intime conviction d’être justes dans notre analyse de la situation et dans les annonces de soutien à la profession que nous demandons. Nous revendiquons être l’acteur tant réclamé par les ostréiculteurs depuis un certain temps. Notre rôle de Syndicat de défense de la profession ostréicole est reconnu, clairement indispensable et urgent compte tenu de la situation. Nos différentes rencontres (politiques et administratifs), notre mobilisation, la pression que nous commençons à exercer porte déjà ses fruits. Attendre un éventuel retour à une production rentable en survivant avec des aides ridicules de la Région et de l’Etat est inacceptable. Comment tenir plusieurs années avec de ridicules calamités agricoles qui ne payent même pas le montant du naissain ? Comment conserver notre outil de production avec une simple exonération de redevances et 10 % de FAC si nous n’avons plus que 20 à 40 % de ressources ? Combien y aura-t-il de licenciements, de dépôts de bilan, de familles ruinées, … ? Le saupoudrage d’aides que l’on nous propose est inacceptable, on ne peut pas envisager de finir comme les producteurs de lait !

Nous sommes une force nationale fédératrice. Nous devons nous unir pour arriver, grâce à la mobilisation de tous, à peser le plus fortement possible dans les négociations. Il s’agit d’abord de bien faire comprendre, aux politiques, que la crise que nous traversons est très grave. Ensuite, c’est réussir, par tous moyens, à faire valider nos propositions pour sauver les entreprises ostréicoles, conserver l’outil de production et défendre au mieux les intérêts des ostréiculteurs. Vous pouvez vous rendre compte vous-même de l’objet du CSO (ci-joint).

Depuis 6 mois maintenant, nous ne cessons de faire prendre conscience que le soutien que nous demandons doit être sans faille. Pour cela, nous devons faire confirmer les paroles en actes. La seule volonté ne suffit pas. Ainsi, nous avons obtenu un écrit de notre Ministre nous confirmant qu’il acceptait le principe d’une rencontre et nous lui demandons, dès aujourd’hui, de nous fixer une date de rendez vous d’urgence, les élections régionales étant maintenant terminées. Nous croyons en une véritable volonté politique pour nous aider dans nos malheurs. Cette volonté ne pourra se concrétiser qu’en provoquant une réunion entre les politiques (Ministres, Sénateurs, Députés, Conseillers Régionaux et Conseillers Généraux) concernés par notre activité, les grandes administrations et la profession (CNC, SRC et CSO). Cette réunion tripartie doit avoir lieu rapidement. Nous allons également demander à rencontrer un Président de Région nouvellement élu et nous allons lui demander de s’impliquer personnellement dans notre lutte et de fédérer auprès des autres Présidents de Régions conchylicoles afin que ces dernières nous soutiennent et nous aident à conserver notre outil de production.
C’est en fédérant tous les acteurs, c’est en mettant tout le monde, au même moment, autour de la table des négociations que nous arriverons à obtenir les plus grandes et les plus rapides avancées. Nous croyons en la volonté politique du Gouvernement et des Régions pour nous venir en aide comme il se doit.

C’est pourquoi, depuis la mi-février que le CSO existe officiellement, nous cherchons à mobiliser, sans parti pris, tous les ostréiculteurs de France. Plus nous serons nombreux à montrer notre détermination à ne pas disparaître sans rien dire, plus nous serons écoutés et reconnus et plus nous obtiendrons ce qu’il est juste de recevoir comme soutien.

Soutenir le CSO, c’est apporter sa volonté de vouloir survivre à cette crise. C’est refuser de subir cette fatalité. C’est aussi refuser d’accepter d’être sans cesse malmenés par des décisions administratives néfastes à notre image, c’est refuser d’être en permanence les pollués payeurs, …

Nous entendons défendre les intérêts généraux de tous les ostréiculteurs de France.

Parlez du CSO autour de vous. Demandez aussi à vos amis, à vos fournisseurs, à vos clients d’apporter leur contribution à cet unique syndicat capable de défendre vos droits. Faites nous part également de vos suggestions, de vos interrogations. Organisez des réunions dans vos régions pour mettre en place des antennes du CSO près de chez vous. L’heure est maintenant à la mobilisation de toutes et de tous, avec vos salariés et tous nos partenaires pour défendre, tant qu’il en est encore temps, la 1ère production ostréicole d’Europe.

Merci de votre confiance et de votre soutien.

Le Comité de Survie de l’Ostréiculture

Extrait des statuts du CSO :

« ARTICLE 3 – Objet

L’association a pour objet :

– la défense des intérêts généraux, professionnels, économique et environnementaux de la conchyliculture

–  la protection et la mise en valeur de la profession ostréicole par toutes mesures adaptées

– susciter, coordonner et soutenir les actions de défense de l’ostréiculture et des ostréiculteurs ;

– veiller à la bonne exécution des mesures d’aides aux professionnels ostréicoles et conchylicoles,

– participer à la définition des orientations professionnelles et veiller à la réalisation d’une gestion conchylicole coordonnée, équilibrée et juste ;

– concourir, avec les professionnels, les administrations concernés et autres partenaires, à la connaissance et la promotion de la conchyliculture ;

Afin de réaliser cet objet, l’association pourra, notamment :

– Représenter ses adhérents au sein de toute instance ou organisation et pourra se constituer partie civile dans toute affaire ayant lésé un de ses membres dans son exploitation conchylicole ou les intérêts de la profession conchylicole de façon plus générale

– organiser toutes manifestations publiques, opérations de promotion, conférences, colloques ou publications, en France et à l’étranger ;

– s’assurer le concours de tout partenaire, financier, commercial, industriel ou autre, directement ou indirectement concerné par la mission, l’objet ou les activités de l’association, ou susceptible de l’être ;

– réaliser, pour ses membres ou pour le compte de tiers, toutes études, recherches ou enquêtes, en rapport avec son objet ;

– et plus généralement, entreprendre toute action susceptible d’y concourir ou d’en faciliter la réalisation. »


Bulletin d'adhésion au
 
COMITE DE SURVIE DE L'OSTREICULTURE

Société :

Le représentant Nom : Prénom :
Adresse :
Tél. : Portable : Fax :
Mail :


adhère au COMITE de SURVIE de l'OSTREICULTURE (CSO) (association loi 1901)

Nota : l'adhésion sera effective après réception de la cotisation. Le montant de la cotisation est, dans la mesure du possible de : Entreprise : 50 € Syndicat : 500 € Membre bienfaiteur : …………… €


Le Comité de Survie de l’Ostréiculture

Site : http://comitedesurviedelostreiculture.blogspot.com/

Mail : comite.de.survie@gmail.com

CSO – 19 Route de Quéhan – 56470 SAINT PHILIBERT – Tel : 06.62.86.00.52. ou 06.08.26.58.00. Fax : 02.97.55.02.99.